Dans chacun des magasins, vous pouvez vous isoler dans un coin cafétaria et profiter des retransmissions de chaînes télévisées, sportives et musicales, pendant que les mécaniciens se chargent de refaire une jeunesse à votre moto ou à votre scooter.

Quelle que soit la marque du concessionnaire, je n’ai que trop rarement souvenir d’un accueil sympathique. Je ne désire pas d’employés les reins cassés en deux mais juste d’un peu de considération pour ne pas être qu’une machine à sous.

Le Doc est encore en avance sur son temps. Le concept commercial est exploité à fond.

Dans chacun des magasins, vous pouvez vous isoler dans un coin cafétaria et profiter des retransmissions de chaînes télévisées, sportives et musicales, pendant que les mécaniciens se chargent de refaire une jeunesse à votre moto ou à votre scooter. Vous pouvez même demander un café qui vous sera gracieusement offert : « un ou deux sucres ? ». Bref, vous l’aurez compris, les fauteuils sont moelleux, l’écran TV d’une taille agréable et le café délicieux. Que demander de plus pour se reposer tranquillement. Si peut-être un magazine sur la moto. Tous les derniers numéros sont là et vous pourrez continuer cet article intéressant que vous n’avez pas eu le temps de finir chez le docteur ou le dentiste.

Ce côté sympa et chaleureux est propice pour engager la conversation avec le voisin et découvrir que nous avons de nombreux points communs. « Vous êtes un fervent internaute de Motoservices. Mais quel plaisir de vous rencontrer ! »

D’autres, plus pragmatiques, demandent des explications aux mécaniciens pour savoir quels sont les avantages et les inconvénients de tel choix de pneus. Rassurés, ils repartent s’enfoncer dans les banquettes en sirotant le café maintenant à température. Bref, vous l’aurez compris, le coin salon des magasins Doc’Biker est un peu le dernier endroit où l’on cause en ayant la chance de rencontrer une population très diversifiée : des coursiers à scooters ou en NTV, des Béhémistes de tous poils, des adeptes de sportives ultra puissantes, les sempiternelles routières et leurs pilotes qui cumulent les kilomètres, de nombreux roadsters dont la quantité ne cesse de croître (moto citadine et performante par excellence) et je n’oublie pas les trails qui ont toujours leur place dans une circulation urbaine nous forçant, hélas et trop souvent, à monter sur un trottoir. Pour ceux qui veulent retrouver cet esprit moto-passion qui les animent, je leur donne rendez-vous dans un des quatre magasins avec, bien sûr, la surprise de nouvelles rencontres. Encore un café ?

 

Publié le 15/05/2020

Jean de Bagneux

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