Ce qui est plutôt sympa avec la moto de demain, c’est qu’elle peut aussi bien venir de géants constructeurs que d’une start-up inconnue ! Et c’est ici le cas. Emflux Motors, jeune constructeur de motos électriques basé à Bangalore en Inde, a profité du salon national Auto Expo Motor Show de New Dehli pour dévoiler sa prometteuse Emflux One, première Superbike à propulsion électrique construite en Inde.
Ce qui est plutôt sympa avec la moto de demain, c’est qu’elle peut aussi bien venir de géants constructeurs que d’une start-up inconnue ! Et c’est ici le cas. Emflux Motors, jeune constructeur de motos électriques basé à Bangalore en Inde, a profité du salon national Auto Expo Motor Show de New Dehli pour dévoiler sa prometteuse Emflux One, première Superbike à propulsion électrique construite en Inde.
Cofondée en 2016 par trois passionnés d’électronique et de motos, Varun Mittal (directeur général), Ankit Kharty (responsable opérationnel) et Vinay Raj Somashekar (chargé du design), Emflux a réuni le savoir-faire de ce trio d’ingénieurs pour concevoir cette « Superbike électrique indienne », qui s’avère aussi joliment dessinée que perfectionnée.
Avec un design mixant des influences de Yamaha R1 (la coque arrière), de KTM RC8 (l’avant) et d’un splendide monobras oscillant tubulaire, elle ne laisse personne indifférent.
Ses caractéristiques techniques sont également indiscutables. En effet, elle revendique un poids plume de 169 kg à plein, tandis que son moteur électrique produirait 71 ch. Pas impressionnant n’est-ce pas ? Mais assurément assez pour abattre le 0 à 100 km/h en 3 secondes et chatouiller les 200 km/h en vitesse de pointe. La batterie lithium-ion de 9,7 kWh permettrait quant à elle d’atteindre les 200 km d’autonomie avec une simple charge. Toutefois concilier ces paramètres demandera de faire des choix: “taper” le 200 km/h ou “rouler” 200 km ! Notons également que son moteur électrique et sa batterie sont dissimulés sous ses carénages et son faux réservoir, ce qui lui fait ressembler de très près à une moto thermique traditionnelle.
La partie-cycle se compose d’un cadre treillis, d’une fourche inversée de 43 mm de diamètre, d’un mono-amortisseur arrière réglable et d’un freinage Brembo. Une version « haut de gamme » se pare quant à elle de carénages en fibre de carbone, de jantes forgées et d’une suspension Öhlins. De quoi attirer la curiosité.
Elle dispose également d’un système de récupération d’énergie au freinage, d’un tableau de bord en couleurs de sept pouces avec GPS et connexion pour le téléphone ainsi qu’un chargeur intégré compatible avec de fortes intensités. Celui-ci serait capable de recharger la batterie à hauteur de 80% en seulement 36 minutes, à condition toutefois de le raccorder à une borne de rechargement rapide. Le temps nécessaire pour recharger sa moto sur une prise 220V n’est pas encore communiqué. Il sera toutefois assez important.s bienvenues pour participer à une parade géante organisée sur la piste, le dimanche pendant la pause déjeuner.
Pour ses débuts, la Emflux One sera produite en 199 exemplaires pour le marché indien, et 300 pour le reste du monde. Il semble difficile pour une marque indienne de débarquer dans le monde de la moto électrique. Mais n’oublions pas que cette Emflux One dévoile d’intéressants atouts, dont son prix: “6 Lakh” indiennes, soit environ 7 500 € pour le modèle d’entrée de gamme et jusqu’à “11 Lakh” (environ 13 800 €) pour la version haut de gamme. Plutôt compétitif vous ne trouvez pas ?