Vous en avez surement déjà entendu parler, les nouveaux radars tourelles arrivent sur nos routes.
Vous en avez surement déjà entendu parler, les nouveaux radars tourelles arrivent sur nos routes. Prévus pour remplacer les appareils de contrôle détériorés suite aux incidents ayant eu lieu à l’occasion du mouvement social des « gilets jaunes », ces nouveaux radars donnent tout simplement l’impression de sortir d’une nouvelle ère. Ils seraient en effet capables de surveiller jusqu’à 8 voies en même temps et pourraient flasher 32 véhicules simultanément, avec une marge d’erreur extrêmement faible. Mais ça ne s’arrête pas là. En plus de contrôler la vitesse de circulation en fonction du type de véhicule, ces nouveaux radars seront prochainement capables de détecter le franchissement des feux rouges et de passages à niveau, la circulation sur les voies interdites, les dépassements non-autorisés soit le dépassement d’une ligne blanche continue, les distances de sécurité entre les véhicules, les basses vitesses, l’obligation de tourner, l’utilisation du téléphone au volant ainsi que le non port de la ceinture de sécurité.
Mesta fusion 2, voici le nom de ce « super radar » commercialisé par l’entreprise Idemia, ancienne filiale de l’entreprise Safran spécialisée dans la sécurité numérique. Perchés à 4 mètres de hauteur, ces radars nouvelle génération devraient être moins sujets à dégradation car beaucoup moins accessibles. Du fait de leur hauteur, ils seront également capables de contrôler dans les deux sens de circulation, à plus de 100 mètres de chaque côté.
Où et quand ?
Depuis février 2018, une dizaine de ces radars ont été installés en France pour une phase d’expérimentation. On les retrouve sur plusieurs voies rapides à Bordeaux, Marseille et Thionville ainsi qu’au niveau de carrefours avec des feux rouges à Strasbourg, Roubaix ou Mimizan. C’est toutefois La Guadeloupe qui a été retenue pour être la région pilote, notamment en raison du taux particulièrement élevé d’accidents mortels. On compte aujourd’hui 20 radars Mesta fusion 2 sur l’île, et 20 appareils supplémentaires devraient être installés d’ici la fin de l’année.
Dans l’hexagone, 400 radars tourelles devraient être opérationnels d’ici fin 2019, pour un montant de près de 101,7 millions d’euros et pas moins de 1200 radars de ce type sont à prévoir d’ici le 1er janvier 2024.
Autre particularité : l’absence de flash.
On est tous d’accord sur le fait qu’un réservoir d’essence n’a pas grande utilité sur une moto électrique. C’est en partant de ce principe que les lignes de la sculpturale E-Raw ont été pensées. On aurait presque l’impression que le pilote flotte dans les airs et qu’il sort tout droit d’un film de science-fiction.
Électrique et puissant, deux mots qui ne sont pas incompatibles
À ce jour, c’est un fonctionnement avec des leurres qui est prévu. En effet, un seul radar pourra alternativement être déplacé dans cinq cabines différentes, et cela sans que les automobilistes puissent savoir si la tourelle est équipée d’un radar ou non ce jour-là grâce à un film miroir opaque qui empêchera de discerner l’intérieur de la cabine.
Au total, ce sont donc 2 000 tourelles qui seront installées sur le territoire en 2019 et 6 000 cabines leurres sont prévues pour 2020, dans lesquelles 1 200 radars seront régulièrement déplacés.