Près de 30% des ventes de pneus de l’enseigne Doc’Biker sont destinées aux scooters et les 70% restant pour les motos.

De plus en plus de Parisiens se sont mis aux deux-roues pour éviter les problèmes de bouchons et de parking dans la capital et ses environs.

Si nous avons peu de sportives et de customs dans nos clients, c’est résolument vers les propriétaires de routières et le roadsters que se développe notre clientèle.

“C’est finalement le principe du deux-roues utilitaire qui amène les clients dans nos centres ” confirme Lionel Boyaval, le gérant du magasin Doc’Biker du Bd Magenta, dans le Xe arrondissement.

Doc’Biker propose en moyenne 5 grandes marques de fabricants de pneumatiques aux clients. “En fonction de l’utilisation du deux-roues par le pilote et de son tempérament, nous définissons le meilleur choix. Certains clients ont besoins de gommes plus tendres pour avoir une meilleure tenue de route sous la pluie, d’autres plus résistants pour amortir au maximum le coût au kilomètre… en fait, c’est une solution adaptée à chacun que nous voulons proposer” ajoute Lionel.

Avec 99% des pneus utilisés à Paris présents dans leurs stocks, les gérants des centres Doc’Biker fidélisent aussi leur clientèle grâce à leurs conseils. L’anecdote amusante est l’augmentation notable de possesseurs de BMW, des anciens modèles des années 70 comme la plus récente 1200 RT, qui se détournent du réseau qu’ils jugent “hors de prix, mal adapté, sans aucune notion d’accueil et de conseil et finalement prétentieux” pour reprendre les termes exactes d’Olivier qui roule en 1150 RT.

Les deux sortes de pneus, radiaux pour les roadsters du type XJR, Fazer, Hornet, etc. et diagonaux pour les routières basiques comme la CB 500 et l’indestructible NTV (anciennement Révéré et actuellement Deauville), conviennent à tous les types de motos.

Les modèles les plus vendus : le BT 20 de Bridgestone, le Diablo de Pirelli et le Z6 de Metzeler.

A chacun sa moto, son style de conduite et donc son pneu. Fini les pneus qui n’arrivent jamais, chez Doc’Biker, on ne vous laissera pas sur les jantes.